Saint Jean de Fos en coeur d’hérault - Site officiel de la mairieLe Pigeonnier
Le pigeonnier de Saint Jean de Fos relativement bien conservé est largement visible depuis la route en venant de Lagamas.
Le pigeonnier appelé aussi Colombier fait partie de ce patrimoine qui évoque plus largement l’histoire et la façon de vivre de nos ancêtres.
En effet le pigeonnier était un édifice pour l’élevage des oiseaux, largement répandu en Europe mais aussi en Égypte par exemple.
Il était utiliser pour élever les pigeons et récupérer la fiente pour l’engrais qu’il procure appelé ’’Colombine’’ car riche en azote.
Le pigeon dont l’élevage relativement facile permet de consommer de la viande toute l’année, présente un intérêt accru lorsque l’on sait qu’il pullule rapidement de mars à septembre, donnant ainsi des pigeonneaux toutes les cinq semaines. Plusieurs couple permettaient ainsi la subsistance et un apport en viande.
La Noria
Nombreuse dans la commune notamment aux abords des cultures, souvent à l’ombre elle servait de réserve d’eau pour irriguer les cultures.
Un système de poulie qu’un âne faisait tourner permettait de remonter l’eau. Ces Norias étaient à l’époque de précieuse réserve d’eau pour l’été, le système hydraulique remonte à l’antiquité est utilisé quasiment partout dans le monde.
La tour de L’horloge
Construite comme tour défensive elle fut édifié au début de la construction du village au 8e siècle. Elle fut aménagé de 6 meurtrières et donnait accès à l’entrer du village. Au XIIe siècle en même temps que l’édification des remparts la tour eut droit à un autre étage. Bien plus tard elle fut équipé d’une horloge. En 1911 la préfecture autorise l’installation d’une horloge à remontage huitaine. Elle doit être remonté toute les semaines et marche encore parfaitement bien aujourd’hui.
Un clocher en fer forgé appelé en Languedoc un ’’Campanile’’, fait office de carillon pour sonner les heures.
L’olivier millénaire de Saint Jean de Fos
L’olivier de Saint Jean de Fos dont on dit qu’il remonte à l’époque de Saint Guilhem vaut son coup d’œil. Il est accompagné par quelques un de ses confrères.
La légende inventé par Adolphe Vidal inventeur de cette histoire que l’on croyait perdue nous conte :
Lassé par une existence guerrière au service de Charlemagne Witiza et Wilhem, qui devinrent Benoît et Guilhem, choisirent de vivre en paix et de se vouer entièrement à Dieu. Chacun fonda son monastère : tout d’abord Benoît à Aniane, puis Guillaume dans le val de Gellone. Issus de familles riches, ses cousins et amis possédaient des terres autours du fleuve Hérault. Et tous les deux devenus homme de piété et simple paysans, consacraient, outre les prières et le travail, beaucoup de temps à des promenades sur le domaine des deux abbayes.
Un jour qu’il était invité par Guillaume à Terre rouge, sur le terroir de Litenis (aujourd’hui Saint Jean de Fos), Benoît tomba à genoux d’admiration, devant un vieil olivier. Aussitôt il voulut le même. Alors Guillaume sortit de son étui le poignard superbe, emmanché d’une corne de Licorne et présent de son oncle Charlemagne, et détacha un rejeton au pied de l’arbre.
Le soir même Benoît le planta à Aniane, sur le tènement de Puechauma.
Dès le lendemain le rejet avais pris racine et donna très vite un arbre aussi remarquable que son aîné.
Mais ainsi la preuve est faite que de posséder le plus vieil olivier de Saint Jean peu tirer gloire … et ici finit notre histoire.
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